à Messieurs
Moulou & comp
eBayonne
Pau le 2 mai 1820
Messieurs Moulou & C
e Bayonne
Je possede votre lettre du 27 Expiré, j'observe ce que vous me dites au sujet des Haricots en vos mains. Le prix de 13 a 13.75 est bien bas, vu celui que nous avons Payé. Si nous sommes obligés de les donner a ce prix, j'y vois une perte de plus de 20 p % perte vraiment sensible. Il faut cependant en finir. mais je me plais a croire qu'en temporisant encore quelque marché, vous pourrés mieux faire. je vous prie de murir cella dans votre sagesse & d'agir en conséquence au mieux de nos Intérêts, je me flatte pourtant que vous parviendrés a obtenir les 15 f. prix sur lequel nous avons fixé notre minimum en nous separant à Bayonne. j'ai d'autant plus d'espoir d'obtenir ce prix, que j'ai vu aujourd'hui des Lettres de Bayonne qui annoncent ce legume en hausse.
J'ai vu hier m
rs Mérillon ainé & C
e qui m'ont dit avoir reçu les 5 futailles jambons. je n'ai pas fait attention de leur demander le prix du Transport, mais j'espère que vous aurés fait pour le mieux.
Je vous salue amicalement.
Pau le 2 mai 1820
Thomas Conte
R 37