A Monsieur
Auguste Soubiran avocat
dans son Bien de campagne Par
roquefort des Lendes au Durouat
A Labastide du gersà Betbezergers(Landes)
Paris le 27 aout 1840
Mon Très Cher Auguste, J'ai reçu dans son Tems la lettre que tu m'a écrite. Je te remercie des détails que tu m'a donné avec tant de Bonté et d'exactitude. Je te prie plus que Jamais d'étre persuadé que ce que Je t'ai transmis ma paru nécessaire accose des devoirs rigoureux que mes régles m'inposent. J'ai la douce consolation que quand nous Traiteron d'affaires ensembles se cera avec des procédés pleins d'affection, et d'une parfaite intelligence, je pense que tu as appris que ma s
r de lucie à pris le saint habit au mois de Juillet, et quelle Est allée à Rochefort ou elle Est très Bien sous tous les raports, elle a prié monsieur son frère, de venir Prendre mes commissions avant son départ pour notre pay mais si toute fois il ne vient pas Je t'adresserai ma lettre par Bordeaux parce que J'ai une occasion prochaine. je présume mon très Cher Auguste, que tu ai sur le point de te Rendre au Duroit tou près de notre chère maman ce qui me procure un consolation on ne peut plus sensible Car je pense sancesse que le grand sacrifice que le seigneur à Exigé d'elle, et de nous lui est toujours présent. Je te prie mon Excellen frère, de lui dire les choses les plus tendres et de l'embrasser mille et mille fois pour moi, Je te prie de dire les choses les plus affectueuses à mes frères et soeurs. J'ai un peu de peine que la chère henriette aucmente toujours en famille accose des grandes charges quelle lui impose mais Telle est la Volonté de celui par qui rien n'arrive sans sa permission. J'offre des Voeux, et des prières on ne peut plus ardentes pour Toi, et pour toute les personne qui me sont chères. je désire ardamment que les sollicitudes que tu te donne n'altairent point ta santé. a dieu mon très Cher Auguste, je te renouvelle l'assurence de ma tendre et sincère affection, et suis pour la Vie ta dévouée soeur