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Lettre de MM. F. J. Outrequin & Jauge adressée à Antoine Supervielle, propriétaire à Bidos (64)

  • Date: 08/08/1839
  • Lieu: Paris (75)

[La transcription peut comporter des erreurs]


Monsieur
Antoine Supervielle
Propriétaire
Bidos
Basses Pyrénées
près Oloron



ecrit a Bayonne a mr Saubot pour réclamer les pieces le 16 aout

Paris le 8/10 Août 1839.

Monsieur A. Supervielle
à Bidos

Nous espérons, Monsieur, que vous avez reçu la lettre que nous avons eu l'honneur de vous écrire le 16 Juillet, et que vous aurez la bonté de nous faire une réponse favorable. Il nous tarde pour pouvoir distribuer notre premier dividende de 20 %, de recevoir les signatures qui manquent encore à notre arrangement.
Mr Moulou qui a été compromis comme nous dans la faillite Jean Batbedat de Bayonne, de laquelle il fut agent, voulut bien nous représenter dans cette affaire. La faillite fut déclarée en Août 1825, et en Avril 1827 il fut payé un Dividende de 13 %, le seul que nous ayons reçu. L'affaire se trouvait accrochée par un procès qui durait encore à la date du 5 Janvier 1837 où Mr Moulou nous écrivait: « Batbedat plaide toujours à Pau contre Lacrouts. Il est à craindre qu'il ne donne plus rien et qu'on en reste aux 13 % reçus il y a 10 ans. Nous n'avons pas perdu de vue cette affaire qui nous intéresse comme vous, et s'il survenait qque événement favorable nous nous empresserons de vous en faire part »
Depuis cette lettre de Mr Moulou, nous eumes le plaisir de le voir à Paris, et il nous dit qu'il n'y avait rien de nouveau. Mais il est présumable que maintenant on sait s'il y a encore qque chose à revenir ou s'il faut abandonner tout espoir. Attendu l'intérêt de la succession Moulou dans la faillite Batbedat, vous avez sans doute pris connaissance de l'affaire. Nous prenons en conséquence la liberté de vous demander où elle en est ou bien à qui il faut s'adresser à Bayonne pour avoir des renseignemens. Bien des excuses de la peine.
Veuillez bien agréer nos très humbles salutations.
P. S. Cette lettre écrite, nous avons reçu celle dont vous nous avez honorés le 1er du ct, par laquelle en raison de votre qualité d'héritier bénéficiaire de Mr Moulou vous refusez d'adhérer à notre arrangement extrajudiciaire. Cela étant ainsi, nous vous prions de justifier de votre dite qualité par les pièces relatées dans votre lettre du 16 Juillet, l'acte de décès de Mr Moulou, un extrait du testament, l'ordonnance de l'envoi en possession et l'acceptation des legs, et aussitôt qu'elles auront été jugées bonnes pour opérer légalement notre décharge, nous liquiderons comme vous le désirez le solde qui revient chez nous à la succession Moulou.
Nous vous offrons de nouveau nos très humbles salutations

F J Outrequin & Jauge



Paris 8/10 Aout 1839
F. J. Outrequin & Jauge
R 15