Messieurs
P. Hiard & fils & Thomas
par Tartas
Mugron
Messieurs P. hiard & fils & Thomas, à Mugron.
Depuis hier on assure ici que la maison Cabarrus & Apiau a suspendu ses payements. cette nouvelle m'a étonné au delà de toute expression, et me cause la plus grande peine à cause d'Apiau. je lui écris aujourdhui pour lui témoigner mes sentimens. je desire que vos intérets n'y soient pas Compromis.
Depêche Télegraphique du 5. Aout au matin
« Faîtes prendre la cocarde tricolore aux troupes, et arborer le drapeau tricolor dans la 3
e subdivision.
Favorisez l'organisation de la garde nationale. »
La Marine a recu de Paris le même ordre par Estafette.
Ainsi le drapeau tricolor flotte partout & la cocarde est au schako de tous les militaires.
Il n'est plus question de mettre la ville en état de siége.
Je recois ce soir v/ lett: d'hier, j'y répondrai.
J'ai envoyé aujourdhui par Puyol le fusil pour Auguste; qu'il le fasse réclamer; le cout est f. 40. que je payerai demain, si je ne suis pas de garde.
B. A. Gn
P.S. Nous fraternisons ce soir avec le 9
e de Ligne.
Peyronnet a été arrêté à Tours; ont dit que Polignac s'est brulé la cervelle.
Bay
e 5. Août 1830
P
re Giron
Reçu le 6 id
rep [blanc]n/ avons lett: des frères, ils sont bien: donnez nous des nouv: de Tiburce.