Très PresséeMonsieur
Monsieur Soubiran chevalier
de la legion d'honneur, avocat à
Mont-de-marsan (Landes)
Corneillan ce 4 fevrier 1834 |
Mon cher monsieur,
henriette et moi, nous fumes hier dans l'aprés midi à Lanux, voir m
r ferré que nous savions malade. nous le trouvames fort mal tenant le lit depuis 15 jours sans Pouvoir en sortir d'aucune maniere. les médécins qui l'ont vû désesperent de lui.
j'ai crû dévoir vous informer de l'etat ou se trouve votre oncle; dans la circonstance je crois que votre Présence serait nécéssaire Pour empêcher le divertissement des effets mobiliers, soit, de sa succession, soit, de celle de fueu m
de vôtre tante dont vous avés dés droits.
je dois vous avertir que quant l'evénement sera arrivé, il est à craindre que les deux successions soient livrées à des mains infidelles
on croit trés Prochaine la mort de m
r ferré.
dans le cas de maladie de vôtre Part ou autre chose imprévue, qui vous empéchat de vous rendre sur les lieux Pour surveiller vos interêts, il me semble qu'il serait Prudent que vous chargiez quelqu'un de les soigner à vôtre Place, l'orsque l'evenement sera arrivé, et lui indiquer la marche qu'il dévrait tenir à ce sujet.
M
r D'aubons, qui est vôtre ami, Pourrait vous servir en cas de besoin; mais je crois bien que votre Présence ferait Plus que Personne ./
Récévés l'assurance de mon
Entiere affection dans l'aquelle,
je suis, mon cher monsieur, vôtre
devoué beau-frère /.
T.. DuBaLen