Lettre de M. Claverie adressée à M. de Roby, à Navarrenx (64)
Archive privée inédite
- Date: 15/09/1827
- Lieu: Escos (64)
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A Monsieur
Monsieur de Roby
officier de l'ordre Royal de
la legion d'honneur, et chevalier
de St Louis
a Navarreinx
Monsieur et cher Parent
Il y a quelque tems que j'aurais cru vous trouver à Bayonne, lorsque j'y allai, vous étiés parti. j'avais le projet d'aller vous voir la veille de la foire d'oloron, mais une legère indisposition et des affaires pressantes m'ont retenu ici.
Voici l'époque où je payois les interets annuels de quatorze mille francs à feu m. vôtre oncle, vous avés dû en trouver les notes dans ses papiers et j'en ai les quitances. je vous en avais déja parlé. j'espere que vous m'accorderés la même bienveillance qu'il m'avait toujours témoignée. j'ai encore une autre priere à vous faire, c'est de me faire accorder par vos coheritiers trois ou quatre ans de terme pour le paiement du capital; j'espere dans l'intervalle que le tems cruel où se trouvent les proprietaires changera, car nos rentes sont extremement diminuées, il faut aussi esperer que dans cet intervalle je trouverai un acquereur du tiers de mes biens. tachés sur tout, je vous en conjure, que ce capital reste entre les mains de vôtre famille, j'ai lieu de croire que m. vôtre cousin ne me regarde pas de bon oeil, car il a passé plusieurs fois devant ma porte sans daigner decendre de son cheval, et ce qui m'affecte le plus c'est qu'étant avec m. Supervielle celui-ci vint me voir et m. Dufau me fit la rigueur de rester à l'auberge, je ne sache pas lui avoir jamais deplu, du moins telle n'a jamais été mon intention. quoique vous n'eussiés pas besoin de mon appui j'ai toujours plaidé vôtre cause auprés de feu m. oncle, et j'ai été aussi satisfait qu'on puisse l'etre d'apprendre qu'il vous a traité en bon pere; vous savés que je n'en avais jamais douté. quoiqu'il en soit je dois me consoler des froideurs de m. Dufau, n'ayant absolument rien à ma reprocher je prendrai patience.
Le present porteur vous remettra une valise qui contient sept cent francs pour les intérêts de l'année échue.
En attendant le plaisir de vous voir Je vous prie, Monsieur et cher Parent, d'agréer les nouvelles assurances de la consideration distinguée et du parfait devouement avec le quel
J'ai l'honneur d'être vôtre trés humble et obeissant serviteur
Monsieur de Roby
officier de l'ordre Royal de
la legion d'honneur, et chevalier
de St Louis
a Navarreinx
Escos le 15 septembre 1827
Monsieur et cher Parent
Il y a quelque tems que j'aurais cru vous trouver à Bayonne, lorsque j'y allai, vous étiés parti. j'avais le projet d'aller vous voir la veille de la foire d'oloron, mais une legère indisposition et des affaires pressantes m'ont retenu ici.
Voici l'époque où je payois les interets annuels de quatorze mille francs à feu m. vôtre oncle, vous avés dû en trouver les notes dans ses papiers et j'en ai les quitances. je vous en avais déja parlé. j'espere que vous m'accorderés la même bienveillance qu'il m'avait toujours témoignée. j'ai encore une autre priere à vous faire, c'est de me faire accorder par vos coheritiers trois ou quatre ans de terme pour le paiement du capital; j'espere dans l'intervalle que le tems cruel où se trouvent les proprietaires changera, car nos rentes sont extremement diminuées, il faut aussi esperer que dans cet intervalle je trouverai un acquereur du tiers de mes biens. tachés sur tout, je vous en conjure, que ce capital reste entre les mains de vôtre famille, j'ai lieu de croire que m. vôtre cousin ne me regarde pas de bon oeil, car il a passé plusieurs fois devant ma porte sans daigner decendre de son cheval, et ce qui m'affecte le plus c'est qu'étant avec m. Supervielle celui-ci vint me voir et m. Dufau me fit la rigueur de rester à l'auberge, je ne sache pas lui avoir jamais deplu, du moins telle n'a jamais été mon intention. quoique vous n'eussiés pas besoin de mon appui j'ai toujours plaidé vôtre cause auprés de feu m. oncle, et j'ai été aussi satisfait qu'on puisse l'etre d'apprendre qu'il vous a traité en bon pere; vous savés que je n'en avais jamais douté. quoiqu'il en soit je dois me consoler des froideurs de m. Dufau, n'ayant absolument rien à ma reprocher je prendrai patience.
Le present porteur vous remettra une valise qui contient sept cent francs pour les intérêts de l'année échue.
En attendant le plaisir de vous voir Je vous prie, Monsieur et cher Parent, d'agréer les nouvelles assurances de la consideration distinguée et du parfait devouement avec le quel
J'ai l'honneur d'être vôtre trés humble et obeissant serviteur
Claverie
Lettre de M. Claverie adressée au chevalier de Roby, lieutenant-colonel, à Navarrenx (64) Archive privée inédite
Date: ?
Lieu(x):
?
Lettre de M. Claverie adressée à M. Roby, à Navarrenx (64) Archive privée inédite
Date: 30/11/1819
Lieu(x):
Escos
(64)
Lettre de M. Claverie adressée à M. Roby, à Bayonne (64) Archive privée inédite
Date: 30/04/1820
Lieu(x):
Escos
(64)
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Date: 25/07/1825
Lieu(x):
Escos
(64)
Lettre de M. Claverie adressée à M. de Roby, à Bayonne (64) Archive privée inédite
Date: 04/04/1827
Lieu(x):
Escos
(64)
Lettre de M. Claverie adressée au chevalier de Roby, lieutenant-colonel, à Navarrenx (64) Archive privée inédite Nouveau
Date: 08/12/1827
Lieu(x):
Escos
(64)
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Date: 04/04/1830
Lieu(x):
Escos
(64)
Lettre de M. Claverie adressée à M. de Roby, lieutenant-colonel, à Navarrenx (64) Archive privée inédite
Date: 20/04/1830
Lieu(x):
Escos
(64)
Lettre de M. Claverie adressée à M. de Roby, lieutenant-colonel, à Navarrenx (64) Archive privée inédite
Date: 24/05/1831
Lieu(x):
Escos
(64)