Monsieur
Auguste Soubiran ancien
magistra
à montdmarsan
lendes
Paris le 10 Juillet 1855
Une occasion se présente pour Montdemarsan mon très cher auguste, je la saisis à la hate avec le plus grand empressement pour te demander des nouvelles de ta santé et de celle de mes frères et soeurs. nous touchons un doigt mon très cher ami, ou tu fera renouveler une messe funébre pour le jour aniversaire de la mort de notre vénérable Mère. je te prie de me l'apprendre afin que d'esprit et d'intention je puisse m'unir à toi et à toute la famille je n'ai pas besoin de t'entretenir de la douleur que je resentirai le 26 Juillet jour ou l'année dernière nous fumes tous plongés dans la tristesse et l'affliction la plus Profonde. j'ai la persuasion la plus certaine que notre vertueuse Mère jouit de la gloire des Bienheureux et quend continuant d'aimer tous ses enfans elle veille sur nous et nous obtiens les graces dont nous avons besoin dans cette vallée de larmes dans la quelle elle a veccu en praticant les vertus du christianisme d'une manière si sainte et si édifiante.
je suis forcée mon très cher Auguste de terminair ma lettre parce que je n'ai pas le tems de t'en dire daventage. je te prie de dire les choses les plus affectueuse à toute la famille surtout au Bon lorencein. adieu mon cher frère, je suis avec la plus vive tendresse en t'embrassent ton affetionnée soeur.
Sr Sophie Soubiran