Monsieur
Monsieur Soubiran Avocat et
Ancien Magistrat Actuellement
A Mont-de Marsan.
( Landes )
J'ai reçu votre lettre qui nous a causé à tous un sensible plaisir; mais nous avons appris avec bien de la peine que vous avez été malade; je voudrais bien dans ces circonstances que la distance qui nous sépare me permît quelquefois de me rapprocher pour vous prodiguer mes soins affectueux mais hélas! nous sommes malheureusement trop éloignés. Maintenant je suis heureuse de savoir que vous êtes bien, je fais des voeux bien sincère pour que ce bien continue sans interruption, mais pour cela il faut bien vous ménager et vous moins fatiguer.
Maman est très bien ainsi que le reste de la famille, elle vous remercie des préoccupation que sa santé vous inspire. J'ai remis mon cher Oncle, le mandat à mon Père, il a été bien surpris en le voyant, car il ne si attendait pas, je puis bien certainement vous assurer que son intention était de ne rien recevoir. J'ai été en effet bien étonnée d'apprendre que mon oncle Laurencin, soit allé à Bordeaux, c'est un grand voyage pour lui attendu qu'il ne quitte presque jamais le Duroit pas même pour venir à corneillan, nous serions tous cependant bien contents si nous savions qu'il à le projet de venir ce printemps; veuillez je vous prie, mon cher oncle, lui rappeler sa promesse, et l'y engager de ma part.
Gustave m'a écrit il y a quelques [j... manque] il me dit qu'il est sage, et qu'il travaille; j'ai déjà commencé de demander à Papa, la permission d'aller le voir après Pâques, j'espère qu'il me l'accordera.
Daignez recevoir mon cher oncle L'assurance des sentiments respectueux avec lesquels je suis votre Dévouée nièce.
Corneillan ce 28 février 1856.
P. S. Papa, ainsi que mes soeurs, me chargent de vous dire mille choses affectueuses, ainsi qu'à mon oncle Laurencin
[pièce jointe]
mon très chér auguste, je ne veux pas laisser partir la lettre de nathalie sans y ajouter quelques l'ignes et t'exprimer mais bien faiblement toute la peine que j'ai eue en apprenant ta maladie hélas, mon bon ami que mon coeur souffre dans de pareilles occasion de ne pas être plus pres de toi; j'éprouverai tant de doucur de te prodiguer des soins et d'adoucir sil était possible tes souffrances par ma vive affections je t'en conjure ménage toi ne voyage pas comme tu la eu fait avec le mauvais temps songe que tu es necessaire a ta famille qui font tous des voeux bien ardent pour la prolongation de tes jours
nous avons eu dimanche dernier de bonne nouvelle de gustave depuis sa Rentrée au collegé il est plus appliqué que les année precedentes ses notes sont assez satisfaisante il a mérité par son application les trois mois dernier dêtre inscrit sur le tableau d'honneur
adieu mon bon cher auguste lon m attend je suis obligee te quitter je tembrasse de coeur
henriette