Devant nous françois Lavillette, notaire au Département des Basses-Pyrénées, à la résidence de Laruns et les témoins bas-nommés.Le sieur françois Laplagne, deuxième né des mâles, allié à la maison Roquabert, forgeron, demeurant et domicilié à Castet,
Lequel sous la garantie de fait et de droit a fait vente pure, simple et irrévocable,
Vers et en faveur,
du Sieur Jean surnommé Jandou Candau, marié à la maison Milaà, natif de Béon, pasteur de brébis, demeurant et domicilié au même lieu de Castet, ici présent, stipulant et acceptant,
d'une petite maison, jardin et petit bâtiment servant de forge, le tout contigu et attenant, tel qu'il se trouve et comporte et avec les droits qui y sont attachés et en dépendent, situés en la commune de Castet, confrontant dans leur ensemble à rue publique, maison appelée Roquabert, appartenant à l'épouse du vendeur et aux héritiers de feu Etienne Roquabert, jardin de ces derniers, jardin Mire, autre rue publique et avec toutes autres confrontations si de meilleures et de plus justes il s'en trouve.
Desquels immeubles le vendeur certifie être propriétaire pour les avoir acquis de Pierre Mire et de Jean Rocabert, suivant deux contrats retenus de me fouraà, notaire à Louvie-Juzon, et de nous notaire, les vingt-six Décembre mil-huit-cent-vingt-neuf et vingt-sept décembre mil-huit-cent-quarante-un, enregistrés, les grosses desquels il a présentement remises à l'acquéreur qui l'en décharge.
Cette vente est consentie et acceptée pour et moyennant le prix et somme de quatre cent francs monnaie décimale, laquelle somme a été compensée entre parties avec pareille somme que le dit Laplagne doit au dit Candau, aux termes d'un acte obligatoire au rapport de me Beigbeder, notaire à Jurançon, le quatre fevrier dix-huit-cent-quarante-deux, enregistré, inscrit au bureau des hypothèques d'Oloron, le vingt-un du même mois vol. 174 N° 11.
Au moyen de ce, le même Laplagne s'est demis et dépouillé des immeubles actuellement vendus, en a investi et mis en possession l'acquéreur, pour par lui en jouir, faire et disposer dès ce jour comme propriétaire exclusif et incommutable tenu des contributions à l'avenir.
de son côté le dit Candau en vertu de la compensation qui précède, se tient payé de tout ce que lui devait Laplagne à qui il a desuite remis la grosse de l'acte obligatoire prémentionné ainsi que le bordereau qui s'y rattache, partant il consent à la radiation pure et simple de la sus-dite inscription.
En ce lieu est intervenue Elisabeth Lavigne, dernière née, ménagère, demeurant à Castet, épouse et à l'effet des présentes autorisée du dit Laplagne,
Laquelle après avoir pris connaissance du contrat ci-dessus comme fait en sa présence a déclaré l'approuver et renoncer à tous les droits généralement quelconques qu'elle pourrait avoir sur les maison, forge et jardin acquis par le dit Candau.Fait et passé à Bielle, le quatorze janvier mil-huit-cent-quarante-huit, présents et témoins les sieurs jacques Plou, instituteur, demeurant à Castet, alexis Laplace, chirurgien, demeurant au présent lieu, lesquels après lecture ont signé avec le dit Candau et nous notaire, ce que n'ont fait les mariés Laplagne qui ont déclaré ne savoir écrire ni signer de ce par nous dûment interpellés. Candau-Millaá, Plou, a. Laplace, Lavillette nre royl, ainsi signé sur l'original.
Enregistré à Arudy le vingt-six janvier 1848 fo 42 vo ce 6 et 7. reçu vente vingt-deux francs, consentement deux francs, décime deux francs quarante centimes. - Signé Lauriol.


Transcrit le cinq fevrier mil huit cent quarante huit, au bureau des hypothèques d'Oloron, vole 128 n° 103. reçu trois francs soixante neuf centimes. n° 951 des salaires.



du 14 Janvier 1848.
Vente
par le sieur françois Laplagne, deuxième né des mâles allié à la maison Roquabert, de Castet,
En faveur
du sieur jean surnommé Jandou Candau, du même lieu,

Prix 400f