Procès-verbal d'enquête sur un vol de bois (concerne Alexis Vignalet)
Archive privée inédite
- Date: 26/03/1871
- Lieu: Billère (64)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
L'an mil-huit cent soixante-onze et le vingt-six Mars, à huit heures un quart du matin, par devant Nous Jean Planté, Maire de la commune de Billère, a comparu le sieur Vignalet, Alexis, cultivateur domicilié dans la dite commune, lequel nous a déclaré que venant tout récemment de faire fâçonner des fagots dans le Bosquet qu'il possède près la maison Bourdalé, et les ayant fait mettre en piles contenant chacune dix fagots, qu'il vient de remarquer qu'on lui a volé neuf fagots, c'est pourquoi, monsieur le Maire, je vous prie de vouloir bien faire un mandement de recherche pour découvrir l'auteur de ce vol.
Incontinent nous, Maire, accompagné du plaignant et du sieur Pucheu, Roch, Garde champêtre de la commune, nous avons été faire le mandement de recherche requis par le sieur Vignalet.
Nous avons d'abord commencé par visiter la maison appartenant à M. Laplace, notaire à Nay, nous avons prié la femme du sieur Navarrine, Jean-Pierre, mâçon, ce dernier se trouvant absent, qui occupe cette maison, de vouloir bien nous laisser entrer, ce qu'elle a fait, arrivès près du portail, nous avons remarqué des branchages de fagots de chêne vert coupés par morceaux, puis nous avons demandé à entrer dans le local habité par cette femme, elle nous a fait entrer dans la cuisine, où nous avons trouvé au feu du bois de chêne vert qui avait été coupé par morceaux, après nous sommes montés au haut de la cuisine, où nous avons trouvé des bûches vertes bois de chêne, ensuite nous avons demandé à visiter la cave, la femme Navarrine s'y est refusé, en disant que le maître de la maison avait la clef. Nous, Maire, nous avons demandé à cette femme qui, ni elle, ni son mari, n'ont aucune propriété dans la commune, où elle avait acheté ce bois, elle n'a pu le dire. La résistance de la femme Navarrine à ne pas vouloir ouvrir la cave, fait présumer que le reste du bois volé au sieur Vignalet doit se trouver dans cette cave. Tout ce bois trouvé a été reconnu par le sieur Vignalet. Le sieur Pucheu, Roch, Garde champêtre, a été trouver Mme Corneille, demeurant à Pau, parente de M. Laplace prénommé et chargée par lui de louer sa maison, il lui a demandé si le sieur Navarrine, Jean-Pierre, avait la clef de la cave de la maison de M. Laplace, elle a répondu que le sieur Navarrine avait la jouissance de la dite cave.
C'est pourquoi, Nous Maire, nous avons dressé acte de tout ce que dessus pour faire punir le sieur Jean-Pierre Navarrine, pour le vol de bois commis au préjudice du sieur Vignalet.
De tout ce que dessus nous avons clos le présent procès-verbal à Billère les jour, mois et an que dessus qui a été signé par le plaignant, le sieur Pucheu, Roch et aussi par nous Maire. Constat le mot neuf interligné d'autre part et le mot des rayé pour nul.
Enregistré à Pau, le Vingt Neuf Mars 1871 fo 93 Verso Ce 5; Reçu deux francs décimes Trente Centimes
Incontinent nous, Maire, accompagné du plaignant et du sieur Pucheu, Roch, Garde champêtre de la commune, nous avons été faire le mandement de recherche requis par le sieur Vignalet.
Nous avons d'abord commencé par visiter la maison appartenant à M. Laplace, notaire à Nay, nous avons prié la femme du sieur Navarrine, Jean-Pierre, mâçon, ce dernier se trouvant absent, qui occupe cette maison, de vouloir bien nous laisser entrer, ce qu'elle a fait, arrivès près du portail, nous avons remarqué des branchages de fagots de chêne vert coupés par morceaux, puis nous avons demandé à entrer dans le local habité par cette femme, elle nous a fait entrer dans la cuisine, où nous avons trouvé au feu du bois de chêne vert qui avait été coupé par morceaux, après nous sommes montés au haut de la cuisine, où nous avons trouvé des bûches vertes bois de chêne, ensuite nous avons demandé à visiter la cave, la femme Navarrine s'y est refusé, en disant que le maître de la maison avait la clef. Nous, Maire, nous avons demandé à cette femme qui, ni elle, ni son mari, n'ont aucune propriété dans la commune, où elle avait acheté ce bois, elle n'a pu le dire. La résistance de la femme Navarrine à ne pas vouloir ouvrir la cave, fait présumer que le reste du bois volé au sieur Vignalet doit se trouver dans cette cave. Tout ce bois trouvé a été reconnu par le sieur Vignalet. Le sieur Pucheu, Roch, Garde champêtre, a été trouver Mme Corneille, demeurant à Pau, parente de M. Laplace prénommé et chargée par lui de louer sa maison, il lui a demandé si le sieur Navarrine, Jean-Pierre, avait la clef de la cave de la maison de M. Laplace, elle a répondu que le sieur Navarrine avait la jouissance de la dite cave.
C'est pourquoi, Nous Maire, nous avons dressé acte de tout ce que dessus pour faire punir le sieur Jean-Pierre Navarrine, pour le vol de bois commis au préjudice du sieur Vignalet.
De tout ce que dessus nous avons clos le présent procès-verbal à Billère les jour, mois et an que dessus qui a été signé par le plaignant, le sieur Pucheu, Roch et aussi par nous Maire. Constat le mot neuf interligné d'autre part et le mot des rayé pour nul.
Alexis vignalet Pucheu | Le Maire, Planté |
Enregistré à Pau, le Vingt Neuf Mars 1871 fo 93 Verso Ce 5; Reçu deux francs décimes Trente Centimes
Jamet
- NAVARRINE Jean-Pierre
- ( - >1871 Billère ? )
- cité
- PUCHEU Roch
- ( - >1871 Billère ? )
- cité
- VIGNALET Alexis
- aîné
- ( - 1898/1901 Billère )