Messieurs fourcade frères,
Ste marie d'oloron
Messieurs fourcade frères, Ste marie d'oloron. | Nay, le 21 septembre 1829 |
Vos deux lettres des 18 & 19 courant sont en mon pouvoir. il ne me reste pas le moindre doute que vous devez vous faire rembourser le montant des droits d'une balle laine, puisqu'en retirant de chez M
r Hayet les 10 balles vous dûtes nécessairement payer les droits de 10 & qu'en ayant rendu une vous avez dû vous faire rembourser les droits, qui me sont tout autant dûs que le port remboursé par Estua puisque vous le lui aviez payé, je crois donc que vous n'aurez pas d'autre objection a faire sur cet article. Quand aux 12 balles dont Pablo Lasala fut porteur, je vous disais par m/ lettre du 8 août que vous deviez rebattre des 259 f
s que vous deviez lui compter f
s 21 pour le port d'urdos à oloron que vous payâtes au bouvier : permettez que je vous dise que vous avez eû tord d'ecouter ces gens la, & que si vous continuez à le faire vous serez souvent duppé. Où a puisé Lasala que les 12 balles laine (& non pelade comme vous dîtes) etaient a 4 f
s la C ? n'y en avait-il pas 6 agnelins marinos, dont le port jusqu'a oloron fut fixé à 2 f 50 ? hâtez vous donc de le lui rappeller, & vous faire restituer 21 f. pour le port d'urdos à oloron.
Au sujet des balles qu'on a déposé ailleurs que chez vous, il est faux que M
s L. Brun & Barberen aient reçu mon autorisation. il a été seulement convenu que de 99 b/ qui doivent m'arriver par Bédous, 74 seront acquittées là & me seront expediées directement, cest à dire que je ne veux payer de com
on à oloron. M. Barberen devait obliger les bouviers a aller decharger chez Arrateig qui devait les porter ici. J'ai declaré aux comm
es de Bédous que si on dépassait mes instructions je serai étranger à tous les fraix qui pourraient se faire, car il serait bien désagreable p
r moi de devoir payer à oloron de com
on ailleurs que chez vous, je ne puis croire que M
r Barberen se soit permis d'adresser mes laines chez un commissionnaire ayant l'intention de me faire payer une com
on & il est certain que les 74 que j'ai désigné en seront exemptes, si ce n'est les 10 qui, daprès M. Barberen, furent deposées chez vous par erreur du bouvier. J'ecris encore aujourdhuy à ces messieurs au sujet des 16 qui furent déposées sur la voie publique.
Je m'abstiens de passer de somme à votre crédit parce qu'il m'est impossible de me reconnaître du tout sur celles payées pour l'acquit de mes laines. En remettant des fonds à M. L Brun & Barberen ils ont été priés d'acquitter mes balles. J'ai vu avec surprise que pour les 10 qui par erreur furent déposées chez vous, vous m'avez debitté de f 263.60
c ayant été acquittées à Bédous il était sensé que M
r Barberen payat le bouvier, ou me fit part des dispositions qu'il prend au sujet de mes balles. Sur 35 balles que j'ai reçu par Bédous je n'ai qu'un bordereau de 6 b/, il faut cependant que M
s L Brun & Barberen en aient délivré, mais comme ils ne me sont pas parvenus je n'ai pu regler le prix de mes laines, ni le port aux deux bouviers arrivés hier avec 16 b/ & 8. d'agnelins de Pamp
e je leur ai donne 30 f. a compte, ils doivent se presenter chez vous pour régler. Le Bordereau des 6 b/ est de 495. K
o à gouv
eRemettez-moi les agnelins blancs de nav
e qui vous restent, Arrateig est chargé de les prendre, ainsi que des balles de Bédous si encore par erreur il vous en etait parvenu, ce bouvier prend mes laines a 90
c les 50 K
osVous êtes debittés de
f 361. 30
c pour 925
[] solde peaux, déduits 93. f. 91
c de fraix & par contre credittés de
174. 11
c droits, plombs & plombage de 8 b/ ag
l de nav
eJ'achetterai demain le fromage que vous me demandez & que je vous enverrai par prem
e occasion, dans cette attente recevez mes sincères salutations
Messieurs
Je Viens de remetre a la diligence Pour vous 1 sac Contenant f 1.500, D [] de mon frere, port Payé.
J'ai lhonneur de vous saluer
Talamon Calabayre |
Pau. le 21 7
bre 1829
Nay 21 Sept
e 1827
P. Talamon de Z
a