Monsieur Le pasteur Nogaret
BayonneRue bourg neuf
maison hariague
Orthez le 8 juillet 1850
Ta chère lettre mon cher ami, est venue me trouver à [], où nous avions été passer les 4 jours de la semaine d
re. tata désirait depuis longtemps éssayer d'un petit séjour à la campagne, espérant qu'il contribuerait a la fortifier. et quoique celui ci n'ait pas été long, elle s'y est pourtant bien trouvée: ce qui nous engagera a y revenir, q
d les circonstances nous le permettront. je crois que marsóo et sa famille ont le projet d'y aller cette semaine, m
s seulem
t de mercredi à samedi. q
d à leur voyage de biarrits, il est au moins ajourné. marsóo n
s dit: que d
s ce moment il n'aurait pu qu'aller les y accompagner: et s
s doute sa femme ne veut pas y rester sans lui. ils éssayent les bains domestiques pour leurs enfans, qui sont tous les 3 bien pâles. (mais c'est l'ordinaire avec la chaleur) si ces bains réussissent, peut être renonceront ils a ceux de mer. au reste, ils ont 3 mois encore pour se decider.
je t'aurais écrit samedi, afin d'envoyer ma lettre par un c
re, si j'avais eu les éléments nécessaires. m
s il ne me manquait pas moins que papier et plume. je suis donc obligée de le faire par la poste, pour ne pas te faire attendre trop longtemps. j'espère qu'à l'avenir je prendrai mes précautions pour t'épargner les 3 sous que ma lettre coutera de plus, quoique je sache assurem
t que tu ne regrette pas l'arg
t des ports de lettres.
[en cours de transcription]