Monsieur B
nd Loubière fils
à S
te Marie-d'Oloron
Basses-Pyrénées
Toulouse. 17. Octobre 1832 |
Monsieur Bd Loubière fils à Ste Marie d'Oleron
J'ai sous les yeux votre Chere lettre du 15 Courant & je suis peiné que votre opération de cette année, en laines a Liziere ne vous tourne pas a compte
Je me flatte d'avoir fait tout ce qu'un homme pouvait faire pour en tirer le meilleur parti possible, & je suis certaind que mes efforts non pas été sans effet. Il faut que je vous dise que plus d'un fabricant n'a voulu m'en donner que 22
s & puisqu'ils ne sont pas revenus, il est naturel de croire qu'ils ont trouvé a se pourvoir ailleurs.
C'est tirer la quintessence du prix d'une liziere que d'arriver a 23
s impossible d'aller au delà, & en saississant les occasions assez clairsemées de vendre a 23
s j'ai agi avec toute la sollicitude que commandent les interets que vous confie un ami - Croyez que toute temporisation n'eut produit qu'un resultat onéreux. Nous aurions gardé la marchandise dans l'attente d'obtenir 24
s cours qui certainement ne s'établira pas, & nous courions la chance d'une baisse bien plus probable qu'une hausse
C'est avec plaisir que je vous annoncé que j'ai expedié les 4 B qui me restaient a vous, facturées au même prix & conditions que les precedentes 6 B. Des que j'aurai l'accusé de récep
on & bien être, je vous remettrai Compte de vos 10 B
Je suis presque dépourvu de cet art
e, & je serai charmé de recevoir l'avis d'un nouvel envoi. Si vous avez besoin de qques fonds veuillez fournir sur moi.
Je vous salue d'amitié
Fabn Jacquet |
Toulouse 17 8
bre 1832
Fabian Jacquet R 27 Crt