A Monsieur
Monsieur pierre felix
Claverie négotiant
à Bayonne

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Martigues le 25. 7bre 1809 R le 12. 9bre a Martigues en lui remetant 800 fr. sur Paris.

Monsieur

D'aprés Ce que vous m'avés fait l'honneur de M'Ecrire le 10 de Ce mois, je vois qu'il y aura effectivement beaucoup de peine à faire liquider les Rentes sur l'etat provenant de la succession de Mr Dom léon Délane; sur tout si Chaque Coheritier etait obligé de produire séparement ses titres. Comme vous avés Ecrit à Ce sujet à Mr Visinet votre Correspondant à paris, nous nous Référons à Ce que vous décidérés avec les autres Coheritiers, ensuite de sa Réponse.
Ma tante et Mon Epouse quelque intèrét et même quelque besoin qu'elles auraient de jouir de Ces Rentes, en féront Comme les MM. Dechagarray le sacrifice, si la liquidation presente tant d'embarras, qu'on ne puisse Espérer de Reussir; nous nous Réposons Entiérement sur vous, et si vous Continués tous à penser qu'il faut abandonner, il n'en sera plus question.
je pense qu'il n'y a pas d'autre parti à prendre pour nous faire passer les fonds que vous avés En Main, que de prendre du papier sur paris, Veuillés bien en Conséquence vous ocuper de Cet objet, les frais ne peuvent jamais etre Conséquents, puisque le principal ne l'est pas; je vous prie seulement de faire Ensorte de vous adresser à des personnes sûres, et qui nous fassent toucher Cet argent vers la toussaint. il serait possible qu'en négotiant de marseille, mon parent, sur l'honeteté duquel vous pouvès Compter vous Ecrivit à Ce sujet, afin de vous faciliter; s'il vous Ecrit, ainsi qu'il l'a dit, vous pouvés vous entendre avec lui, si Cela entre dans vos arrangemens.
j'habite dans Ce moment, Martigues petite ville peu eloignée de Marseille, ou j'ai eté nommé Receveur de l'enrégistrement;
je vous prie de m'y addresser à l'avenir vos lettres

Votre trés humble et trés obeissant serviteur Estays Receveur de l'enrégistrement et des domaines au Martigues dept des B. du Rhone

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Martigues 25. 7bre 1809
Mr Estays-Silvy
R le 12. 9bre