Messieurs Larreillet frères,
Brocas.près de
Mont de Marsan
Bayonne 12 Janvier 1842.
Messieurs Larreillet Frères
BrocasJ'ai reçu la lettre que vous avez eu la bonté de m'écrire le 18 x
bre d
er: le surcroit d'occupations de la fin de l'année m'a empeché d'y répondre plutôt: je le fais maintenant en vous priant de croire, que n'ayant qu'à me louer de mes rapports avec vous, Messieurs, j'ai dû naturellement partager la satisfaction que vous y trouviez vous mêmes: je suis trés sensible aux expressions obligeantes que vous avez bien voulu m'exprimer à cette occasion
Voici la cause qui a produit qque interruption à n/ correspondance; elle provient de l'époque (1840) où votre usine trés occupée par ailleurs, n'avait pû satisfaire aux demandes que je vous avais faites; l'un de mes commettants se trouvant alors ici se chargea d'y suppléer: depuis lors ces Messieurs font fabriquer à leur forge d'Uza les divers objets en fonte et me les fournissent avec
une douceur dans les prix comparés aux vôtres; car du contraire mes dispositions à votre egard n'ayant aucunement changé, j'aurais bien continué à vous donner la préférence exclusive dans l'intérêt de l'Entrepôt que je gère, et pour lequel je suis autorisé à puiser aux fabriques qui offrent le plus d'avantage: voilà l'exposé de ma position.
Veuillez agréer, Messieurs, mes voeux de bonne année, et l'expression de mes sentiments affectueux.
J: M: Bruzaud
Bruzeaud 12 janvier 1842.