Monsieur
Boisot fabricant de sel
a
Briscous
Bayonne le 16 février 1846
Mon cher monsieur Boisot
Je vous envoie en communication une lettre que j'ai reçue de mad. de Girardin relativem
t au projet de repartition des bénéfices de l'année dernière. Je vous prie d'avoir l'obligeance de lui repondre directement.
Il me semble qu'il doit peut nous importer que l'assemblée dispose de telle ou telle manière de l'excédant que nous lui avons signalé, pourvu qu'on opère la retenue nécessaire pour satisfaire à l'extinction graduelle des Emprunts, et dès lors je m'empresserai à votre place de regarder que l'on fasse à cet égard absolument ce qu'on voudra.
Quant au nouvel emprunt de 10,000 f que l'on voudrait faire nous en causerons ensemble, mais pour le moment il me semble quil serait préferable d'augmenter le crédit a ouvrir plustôt que de recourir à ce moyen qui aggravera la position par la masse de frais quil entraine à sa suite - contrat - transcrip
on hypottecque - Enreg
t - Emolumens de notaire & & &
Tout à vous d'Amitié.
Bg
P. S. voudriez vous avoir l'obligeance de m'envoyer 25
k gros sel et 25
k fin, pour une provision et une petite salaison d'hiver.
1846
Bay
e le 16 fevrier
Bernardbeig