Monsieur Forestier juge de Paix
à
Habas
Vous m'avez bien jugée, Monsieur, en pensant que je prendrai une part sincére à l'heureux événement qui comble de joie votre famille, car si nos liens de parenté s'affaiblissent tous les jours, mon intérêt pour tout ce qui vous touche ne s'en ressentira point. aussi suis-je heureuse de vous offrir, dans cette circonstance, mes félicitations bien sincéres, veuillez les faire agréer aussi à Madame Forestier et à Madame Tallé. je prie M
lle Ernestine de recevoir mes complimens très empressés et ceux de ma fille, avec les voeux les plus sincéres pour son bonheur.
Recevez, Monsieur, et faites agréer à tout ce qui vous entoure, l'assurance de mes sentimens distingué et de mon parfait dévouement
Aux granges le 20 août 1842