Entre les soussignés Raimond Guichemans, ainé, et Jean Guichemans son frère, dits Bourdet, cultivateurs demeurans à Arzacq, a été arrêté et convenu ce qui suit: que le dit Jean Guichemans, vend, cède et transporte au dit Raimond Guichemans son frère ainé, qui l'accepte, tous les droits, noms, raisons et actions qui lui sont échus, appartiennent et peuvent competer sur la succession délaissée par feu Jean Guichemans leur père commun: n'importe en quoi qu'elle puisse consister. = La vente des dits droits a été faite et acceptée pour la somme de sept cents francs que le dit Raimond Guichemans ainé, promet et s'oblige de payer à son dit frère vendeur, savoir: cent francs le premier octobre mil huit cent trente deux, Deux cents francs le premier octobre mil huit cent trente quatre; et les quatre cents francs restans en huit payemens égaux de cinquante francs chacun dont le premier aura lieu le premier octobre mil huit cent trente cinq et ainsi annuellement et à même époque jusques a final payement, le tout sans interêt pendant les pactes seulement. La vente des dits droits a été faite sans garantie aucune de la part du dit Jean Guichemans, étant faite aux périls et risques de l'acquereur; et le dit Jean Guichemans, ayant déclaré connaître parfaitement la consistance et la valeur de la dite succession. En fin de quoi nous avons fait écrire le présent de main à nous affidée et signé des notres; et du tout il a été fait double, celui-ci pour Raimond Guichemans ainé à Arzacq le vingt-quatre septembre mil huit cent trente-un.

Raymond Guichamans, jean guichamans


police Entre Jean Guichamans et Raymond Guichamans freres