Devant nous Jean venant Pourrilhon, Notaire Royal, au département des basses Pyrènées, canton D'accous, à La résidence de Sarrance, et temoins bas nommés ont été présens, Jean Turon, et marie Laplace son epouse, de La commune de Sarrance, et de lui autorisée, Laboureurs, Lesquels de leur bon gré, et volonté, ont fait vente, pure, simple, et à Jamais irrevocable, sans nulle réserve de rachat, ni survaleur, quelconque, vers et en faveur de Jean Clavere, et d'Engrace Casteig son epouse, et de Lui autorisée Laboureurs, du dit Lieu, de Sarrance, ici présens, et acceptans, du bien appellé de Turon, situé au territoire de Sarrance, composé d'une maison, Jardin, grange, et terres y attenantes et en dependantes, en nature de Pré, Labourable, fougerées et Bois, Le tout clos, et fermé, qui confrontent, avec chemin royal, terres de Lafonta, chemin Public, Les rochers appellés D'aulouret, et autres si de plus precises, il y en à, et un chemin Public, Intermedière au fonds de Turon, Laquelle vente est faite, par Les vendeurs au profit des acquéreurs, pour Le prix et somme de quatre mille francs decimaux, à compte de Laquelle, Le dit clavere, et son epouse ont Payé à compte, aux vendeurs avant L'octroi du présent La somme de six cens francs decimaux, et ce par égales portions, à ce que les parties l'ont declaré et convenu devant nous dit notaire, et temoins, s'en sont contentés, et renoncé à Jamais dire le Contraire, promis que pétition, ni demande n'en sera plus faite, Par cet ordre, Le residu du prix de vente qui est trois mille quatre cents francs, Les acquereurs s'obligent de païer aux vendeurs, sous La caution solidaire de Pierre Casteig Laboureur, ici présent, et acceptant, du dit Lieu, savoir douze cens francs, dans l'an puis Le douze Novembre prochain, et Le residu prix de la vente, qui est deux mille deux cens francs aussi dans l'an, depuis Le premier Pacq qui sera echu Le premier novembre de L'année mil huit cent quinze, et Le second en pareil Jour de l'année mil huit cent seize, Le tout avec les intérêts Legitimes, jusques à solution de Payement, de Laquelle somme capitale, de trois mille quatre cens francs, et intérêts Legitimes, Les acquereurs, et Le dit Casteig caution, s'obligent de payer aux vendeurs solidairement Les uns pour Les autres, sans nulle devision de personne ni discution des biens, et ce aux termes Précités, et aux espèces du cours d'a présent, sans pouvoir y emploïer, d'autre monaïe, ni papiers quelconque, à quoi Les debiteurs solidaires ont renoncé, et attendu que Le dit Casteig n'est entré caution, que pour rendre service aux acquereurs ceux-ci s'obligent de le relever franc, quitte, et Indemne, sans que le dit relief prejudicie à la solidarité stipulée, au profit des vendeurs, à quoi Les debiteurs se soumettent par exprès, et pour sûreté de La somme capitale, et Intérêts Legitimes dus, Les acquereurs, designent, et hypothèquent spécialement Le bien de Turon, et Le dit Casteig, designe de son côté, Le bien qui Lui appartient, appellé de Casteig, situé au quartier de Sayquet, consistant, en maison, Jardin, deux granges, et terres y attenantes, et en dependantes, sous Leurs confrontations de fait, et de droit, et au moyen de ce dessus, Les vendeurs se depouillent, dors et deja, en ont investy, et mis en possession depuis Le premier novembre prochain, pour en jouir, et disposer en vraïs maîtres, tenus comme tels, d'en payer Les Impositions, à La charge par les vendeurs de Garantir, et faire valoir La présente vente, vers tous, et contre tous, et par exprès de toute hypothèque quelconque.
Et Pour L'observation de ce dessus, Les Parties ont obligé Etc. ..... Fait Lecture, et Passé à Sarrance, dans notre Etude, Le seize du mois D'octobre mil huit cent quatorze, temoins à ce présens Les sieurs Jean Laclauste charbonnier, et Pierre Lahargue, Journalier, du dit Lieu, qui ont signé avec les parties, sauf Les dites de Laplace, et Casteig Pour ne savoir à ce qu'elles ont declaré interpellées de ce faire par nous dit notaire. dont acte, signés à La minute Turon, clabere, Casteig, Laclauste, Lahargue, et Pourrilhon notaire royal.
Enrege à Bedous, Le 17. 8bre 1814, fo 17 ro, C. 3. et 4. reçu cent quatre vingt quatorze francs, soixante dix centimes pour les droits signé Badeigt Touya.
Du 16. 8bre 1814.
Copie de Vente, faite par Jean Turon et marie Laplace son epouse de Sarrance
En faveur
de Jean clavere, et d'Engrace Casteig son epouse du dit Lieu
Some 4000f