Au Citoyen
D
que Domenger aîné
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Mugron -
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par tartas -
Bayonne le 11. xbre 1798
au Citoyen D
que Domenger Aine Mugron
Je me réfère au contenu de ma d
re du 7 du Cour
t; depuis la quelle je suis sans aucune des votres, vous me dirés sans doute par votre p
re ce que vous pensés des diverses observations que je vous ai communiqué; il ne paroit point encore de batiment étranger. je persiste à croire quil ne nous convient point de songer à Faciliter un frétement, en chargeant du vin de compte a demi entre vous & moi, par les motifs allegués, & si un fretement tenoit absolument à quelques tonneaux, je me déciderois plustot à donner pour m/c des balles, article sur le quel la perte ne peut Jamais etre aussi forte qu'on pourroit la redouter sur du vin, & qui dailleurs pourroit en cas d'arrestation rester bien du tems en Angleterre sans se gater, qui enfin est de peu de valeur, les Cap
nes en prennent volontiers depuis qu'on met 6 balles au tonneau & que le fret est haut. si nous n'avions d'autre ressource pour Freter, que celle de donner du vin, alors en Cedant la 1/2 à un ami nous n'aurions vous & moi que 1/4. mais je pense que nous n'aurons pas besoin de ces ressources, amoins qu'il n'arrivat de trés grands navires, & que vous receviès assés en futaille & balles pour 25 ton
x. deux ou trois amis à qui j'ai ecrit il y a deux courriers & dont aucun ne fait considerablement, pourroient, m'ordonner encore & puis je n'en ai aucun en vue, sauf la spéculation projetée. Je vous salue et suis bien sincerement à vous.
1798
Bayonne le 11 Decbre
reçû le 13 D
orepondu le 17 d
ovan Oosterom Larralde