Monsieur Soubiran aîné, avocat
au Durouat
Betbézer
Landes
Monsieur et cher confrère,
À peine revenu de mon voyage, j'ai appris le malheur qui vous avait frappé.
Je ne veux pas attendre votre retour éloigné peut-être de quelques jours encore, pour offrir à votre douleur le tribut de ma vive et sincère sympathie. Elle vous est acquise, Monsieur, par votre constante bienveillance envers moi, et ne vous manquera jamais.
Accueillez, je vous prie, cette assurance et l'expression des sentimens d'affection et de déférence avec lesquels
J'ai l'honneur d'Etre
Monsieur,
Votre très-humble serviteur et tout dévoué confrère
Suverbie |
Mont-de-marsan, 2 avril 1840.