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Lettre de M. St-Cricq, conseiller d'Etat et directeur général des douanes, adressée à M. Fourcade, négociant à Bayonne (64)

  • Date: 26/01/1824
  • Lieu: Paris (75)

[La transcription peut comporter des erreurs]


à Monsieur
Monsieur fourcade
négociant
à Bayonne



Administration
des Douanes.


Paris, le 26 janvier 1824.
Monsieur,

En m'entretenant par la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'ecrire le 9 de ce mois, de l'intérêt que vous portez à M. Paulin Couzier, employé à la Douane de Bayonne et de la satisfaction que vous avez éprouvée en apprenant l'avancement qu'il a en dernier lieu obtenu, vous exprimez le desir que la place de commis de recette à laquelle il a été nommé soit remise du traitement de 1600f à celui de 1800f qui y était précédemment attaché.
Les appointements de M. Couzier en qualité de 3e commis à la Direction, n'étaient, Monsieur, que de 1300f sa promotion à sa place actuelle lui a ainsi procuré une augmentation de 300f, et je n'aurais pû lui en accorder une plus forte sans blesser les règles hierarchiques de l'avancement. Tel est le motif de la réduction de 200f que son emploi a subie. Mais mon intention a toujours été que cette réduction ne fut que temporaire, c'est-à dire bornée au délai moral suffisant pour que je puisse porter M. Couzier aux appointements de 1800f dont jouissait son prédécesseur; et si, comme je n'en doute pas, cet employé continue d'acquérir des droits à la bienveillance de l'administration, vous pouvez compter, Monsieur, que je mettrai d'autant plus d'empressement à lui accorder cette faveur, que je saurai que c'est le moyen de vous être personnellement agréable.
Recevez, Monsieur, l'assurance de ma considération la plus distinguée.

Le Conseiller d'Etat
Directeur général des Douanes.

St Cricq

à M. fourcade, négociant à Bayonne.

P. S. veuillez, Monsieur, ne pas prendre cet engagement pour une simple formule de politesse, mais pour l'expression vraie d'une intention dont je mettrai des prix à hâter l'accomplissement