Messieurs
Fourcade frères,
neg
tsà
Ste me d'oloron.
Orthez le 6 juillet 1829. |
Messieurs
Fourcade frères,
oloron.Je m'empresse de repondre à v/ Chère lettre du 5. Cour
t, en m'annoncant que 172 d
nes peaux de chevreaux sont arrivées pour m/ c
te à Bayonne, vous me dites qu'une nouvelle partie de 2 à 300 d
nes doit les suivre de près, & m'en offrant la prefférence vous me demandez le prix que je puis les payer; il m'est impossible, messieurs, de vous le donner sans que je vois cette marchandise, car ces chevreaux doivent être d'une autre qualité que les 172 d
nes de Sarragosse, puisque ce sont là les d
res que vous recevez de cette contrée; dans l'incertitude où je suis que cette partie de 2 à 300 d
nes vienne à Bayonne où à Oloron, j'attendrai que vous ayez la complaisance de me fixer sur cela, avant d'aller faire la recette des 172 d
nes qui sont à Bayonne. Si les autres doivent y arriver dans très peu de tems il me serait plus agréable de retarder mon voyage jusqu'à leur arrivée, & à la vue de cette marchandise je vous donnerai mon prix qui je pense sera tout aussi élevé que celui qui tout autre pourra vous offrir, cependant si vous êtes déjà positivement fixés sur ce que vous en voulez veuillez me le dire & j'irai accepter où laisser la m
se, si non dès que je l'aurai vue, je vous ferai mon offre.
Si les 2 à 300 d
nes ne doivent point être à Bayonne de qques jours & que vous desiriez que je fasse, avant leur arrivée la recette des 172 d
nes veuillez m'envoyer un ordre pour qu'on me les livre, où à moi où à mon ordre.
Agréez, messieurs, mes affectueuses salutations.
P Poey L'aîné,
J C Souviraa |
Orthez le 6 Juillet 1829
Poey L'ainé