Messieurs
Moulou et C
e Nég
tsBayonne
Messieurs Moulou et C
eBayonne
Nous venons de recevoir votre lettre du 12 c
t. et la remise de f 650 qu'elle renfermait, dont v/ serés crédités.
Faites nous l'amitié de présenter de nouveau n/ traite sur chabat et c
e. peut-être sera-t-elle payée; nous venons d'écrire a ce sujet. Il y a de leur part un peu d'humeur parce que, nous avons refusés d'accueillir une traite fournie sur nous, n'ayant pas de fonds; seulement nous avions une remise sur Paris a une échéance plus reculée et non acceptable; hors malgré toute votre amitié pour chabat nous n'avons pas pu considérer ce papier comme argent comptant. Sur ces entrefaites, il y a eu envoi de M
ses et refus de les recevoir; Mais sur la demande d'un rabais, heyrauld qui était a Bayonne a offert 12 P% d'escompte au lieu de 9 P%. M
rs chabat prétendent que l'es
cte doit porter sur la totalité de la facture, tandis que, nous soutenons que l'escompte n'a pu et ne doit être accordé que sur les articles escomptables; en sorte qu'il faut séparer du compte ceux qui ne le sont pas et la provision.
Nous pensons que nous avons plein droit, hors si il y a encore refus de payer veuillés renvoyer la traite sans frais, et nous ferons assigner ces débiteurs; cependant vos observations pourraient être d'un grand poid, et si Vous vouliés avoir la bonté de causer de cette affaire avec ces M
rs sans doute v/ nous rendriés service a tous, Nous en rapportant a Vous.
La correspondance avec cette maison a été très simple deux de nos lettres en date du 4 et 27 mai vous mettront parfaitement au courant. M
rs chabat prétendaient aussi nous payer en un effet sur Valence, dont la rentrée est éventuelle ce a quoi nous nous refusons, car nos envois sont faits au comptant escompte 9 P% Provision 3 P%.
Nous sommes fachés d'avoir a vous charger de recouvrements aussi pénibles; En attendant la possibilité de faire mieux, Veuillés agréer nos salutations bien amicales.
Lyon 19 Juin 1825
Perrin & heyrauld
R 25.
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