A Monsieur
Monsieur de Camon
à Pau dep
t des basses pirénnées
pour blachon
marignan le 18 9bre 1823.
après plusieurs voyages, Monsieur, qu'ont nécéssité de ma part le malheureux procès qui detruit une des plus considerables créances de M
r de blachon, je puis enfin prendre un moment pour répondre à la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire.
je ne suis point occupé jusqu'à present de la créance que M
r de blachon a laissé sur vous, par ce que lors des arrangements qu'il projettoit avec vous, il m'avoit demandé de ne plus la comprendre dans celles qu'il constitua en dot à sa fille. Adele devoit seule d'après la loi administrer ses biens paraphernaux; elle la fait, bien sure de l'autorisation que je donnerai à tout ce qu'elle fera.
je suis bien reconnoissant de l'honnêteté que vous m'avez faite à ce sujet et vous prie d'agréer l'expression de mon sincere attachement
j'ai l'honneur d'être, Monsieur
votre trés humble et trés
obeissant serviteur
Marignan
mes enfants vous presentent leurs respects.
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