Monsieur
Moulou neg
tBayonne
Particuliere | Oleron 4. Juin 1817 |
J'ai reçu mon cher monsieur moulou, votre lettre du 1
er. En consequence de ce que v/ m'y marqués, je vous remets inclus une lettre d'ordre pour m
r L
t Garay, afin qu'il v/ remette les éxistances dont elle fait mention. Dans le cas que le prix l'accomodat & que pour cela il voulut v/ en délivrer une plus forte partie afin de les écouler, veuillez lui dire que v/ ne pouvez v/ charger que ce dont nous avons traité; mais je presume que v/ ne serez pas dans cet embarras & je crains plutôt qu'il ne puisse pas v/ remettre ce que je porte, mais enfin prenés toujours ce qu'il lui en restera; j'éclaircirez ensuite avec lui ce qu'est devenu le reste. Je v/ recommende toute l'éconnomie possible dans les frais pour les retirer, magazinage &
a car la perte que me presentent déja ces éxistances n'est que trop forte puisque le fleuret coute 5
f 65
c, le Gros bon 3
f 50
c & les toiles à carreaux 22
s, sans compter les intérêts depuis proche de 2 ans que c'est payé. Vous voyez que je n'y brillerez pas, mais il faut savoir faire des sacrifices à propos, ainsi ayez la complaisance de v/ donner qques mouvem
ts pour leur plus prompt placement, au mieux de mes intérêts & pour du comptant, car dans la crise où le commerce se trouve, on ne saurait être assez prud
t. Dans le cas qu'il se presentat des acheteurs de votre satisfaction à terme, veuillez me dire si vous en sortiriez garant & qu'el serait votre ducroire. La qualité & genre de ces articles etant la même depuis le commencem
t d'une partie jusqu'a la fin, les acheteurs ne peuvent l'envisager comme une queue mal assortie, & je ne doute pas que v/ parviendrez toujours à les détromper, s'ils voulaient le pretendre. Pour d/ le cas que l'homme v/ manifestat qque doute sur la realité de cette vente, afin que v/ puissiez le détromper, j'ai cru convenable de v/ écrire la lettre ostensible qui envelope la presente & qui portera le timbre de notre Poste. Je lui écris aussi à lui par le c
er directeur lui confirmant la vente & la lettre que je v/ passe pour lui
Comme je v/ l'ai déja marqué, impossible de nous absenter d/ l'état où se trouve m
r Lostal. Chaque jour il devient plus foible, mais son appetit est assez bonne. Nos souvenirs s. v. P. à vos Dames & agréez vous même l'assurance de tout mon dévouem
t.
J. P. Lassalette
Parmi qques effets que j'avez laissé à Bilbao, il s'y trouve trois gravures dans leurs cadres que je voudrez faire venir. Veuillez me marquer si à votre Doane on en permetra l'entrée.
Monsieur Moulou
Bayonne
Oleron 4. Juin 1817.
Je reçois mon cher monsieur moulou, votre lettre du 1
er Vous êtes bien terrible de ne vouloir pas ameliorer votre offre pour mes éxistances. De mon côté j'ai le plus vif désir de m'en débarrasser & ce seul motif me détermine à un sacrifice aussi consequent comme celui que me presente cette vente.
En consequence j'admets votre proposition de
4f | 75c | p | rame | de | Papier | à trois O | payable à Oleron à trois mois de date. |
2. | 25. | p | id | | id | Gros bon |
-. | 80c | p | l'aune de toile à carreaux |
Voici une lettre pour monsieur L
t Garay de v/v, à qui je charge de v/ remettre ces éxistances consistant en
800 à 900 | Rames | de | papier | à trois O |
130 à 140 | id | | id | Gros bon |
7. Pieces toiles à carreaux mesurant 650. aunes |
Lorsque vous les aurez retirées, vous voudrez me remettre votre billet pour leur montant.
Graces-à Dieu je ne fais aucun intérêt dans la faillite de d
n Pascual Ardanaz & v/ felicite qu'il en soit de même de vous. Si v/ veniez à connaitre ses principeaux interessés, je v/ serez bien obligé de me les désigner, de même que si on craint qqu'autre derengem
t chez vous où à Bilbao
Je vous salue cordiallement
J. P. Lassalette
Oleron 4 Juin 1817
J. P. Lassalette
R 6.10.