Messieurs Brd Hiard & Cie
Mugron

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Bayonne le Sept janvier 1861

Je vous confirme ma lettre du 4. ct.
J'ai vu Barthelemy Roques hier; il est sans aucune nouvelle de son frère et il en est très surpris. Je lui ai dit que vous aviez besoin de votre magasin et que vous ne pouvez pas vous en servir parce qu'il est encombré: qu'il est urgent de procéder à un inventaire pour pouvoir mettre de l'ordre dans le magasin et que si son frère ne se hâte pas de donner l'autorisation qu'on lui a demandée pour y procéder, vous vous adresseriez à la justice ce qui entrainerait des dépenses qu'on peut éviter et des désagréments pour lui et pour son frère. Il m'a promis d'écrire hier même à son frère pour le presser, lui faire part de l'avertissemt que je venais de lui donner et aussi pour lui demander l'autorisation de procéder à une vente amiable des objets qui lui appartiennent. Je l'ai chargé encore de réclamer la seconde clef du magasin; il y en avait deux et nous n'en avons qu'une: personne ne sait ce qu'est devenue l'autre.
J'ai fait entrer samedi les merrains dans votre magasin.
Ci-joint un compte de Junca pour ouvrages pour v/c.: dites moi si je dois le payer et renvoyez le moi.

Tout à vous J B A Giron

Nous sommes tous très bien, mais il fait un froid de loup. Marie a la migraine depuis ce matin; elle est maintenant à son déclin. Nous vous embrassons tous.

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Bayonne le 7 Janvier 1861.
J. B. A. Giron
Reçue le 8
Rep le 9.