Monsieur
Bertrand Loubier fils N
egtà S
te Marie D Oloron
Basses pirrannées
Monsieur Bertrand Loubier fils à S
te Marie d'Oloron
J'ai reçu hiers votre lettre du 22 du présent par laquelle vous me dittes avoir de 6 a 700 d
ne peaux de chevreaux, dont vous m'en faites l'offre au prix de f. 18 la douzaine je ne peut point établir de prix à votre marchandise sans la connoitre, vous me dittes en avoir vendu 8 balles à M
r Caze il y a eû une année au moi de Juin dernier, je lui ai payé cet article f. 17 la douzaine, les affaires sont encore plus mauvaises qu'a cette époque, Mais pour commencer une liaison d'affaires, si votre marchandise est belle et bonne qualité qu'elle soit Conforme à celle de M
r Caze je vous en donnerai dix sept francs de la douzaine et payables à trois mois sur Paris; et je vous observe que jen prendrai que deux à trois cents douzaines, à la suite je pourrois en prendre d'avantage.
Vous me dittes que l'article que vous avez viennent des contrées qu'on les fait secher au violon. si cest des Mêmes articles que j'ai reçu la peau est bonne, faites attention que si vous m'expédié que la qualité soit bonne est belle, à défaut je ne les recevroit pas.
Voila quatre années que je fais des affaires avec M
r Caze nous sommes toujours été satisfait l'un de l'autre.
Si dans le temps vous feziez quelques articles d'agneaux je pourrois aussi vous les traiter, mais je veux aussi dans ces articles des bonnes qualités
J'attends votre réponse le plus promptement possible pour ma rêgle
J'ai l'honneur de vous saluer D'amitié
romans le 27 9
bre 1832
girard R 2 D
bre C
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