Monsieur
Monsieur Supervielle, Trésorier de
l'Hospice Civil,
Oloron.
St Palais le 17. août 1836.
Monsieur,
Par ma lettre du 12. je vous annonçais la maladie grave qui affigeait m. Gambier, et à laquelle il a succombé bientôt après. Ainsi manque le projet de transaction de l'hospice d'Oloron, avec lui. Je produirai donc à l'ordre les titres de l'hospice, comme si la voie de la transaction n'avait été tentée ni adoptée. Ayez la bonté de me dire si vous approuvez mon projet. M. Gambier a laissé une fortune considérable, sans doute, mais des héritiers sortant à peine de la minorité et des mineurs, qui, peut-être ne voudront point, comme lui acquérir une créance litigieuse.
Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération la plus distinguée.
Fred Darthez