A Monsieur
Monsieur Robi major
a
Navarrenx
pau le 28 juillet 1821
j'ai reçu Mon cher frère la lettre que vous m'avez fait l'amitié de m'écrire, je partage bien sincerement vôtre douleur de la perte de vôtre réspectable mère je sais par éxpérience ce qu'on éprove lors-qu'il faut ce separer des auteurs de nos jours, je dessire que le temps apporte quelque soulagement a vôtre peine, soyés toujour bien persuadé que quelque chose qui vous arrive, seras toujour bien sentis, par vôtre soeur.
le père [d hositée?] déssire bien de voir la fin de cette affaire d'éspagne les aûtres parents ne sont pas aussi pressé, que faire je me voue a la patience lors qu'il vient a pau, il vient me voir il me fait espérer qu'il vas touts les parler je Compte le voir insésament voici l'époque ou il fait son voyage a pau je vais le relencer
adieu Mon cher frère Comptés toujour sur mon inviolable attachement, mille choses a toute la famille