4 9bre 1866 - N° 202

Pardevant Me Garay notaire à la résidence de Peyrehorade, chef-lieu de canton, arrondissement de Dax, Département des Landes,D'une part sieur Jean-Baptiste Larran, propriétaire et garçon meunier demeurant à Bardos, veuf en premières noces de Marguérite Toulet, fils majeur et légitime de sieur Bernard Larran, propriétaire et meunier et de Cathérine Labatsuzan, procédant et stipulant de son chef avec le consentement de son dit père, ici présent, les deux demeurant à Bardos et l'assistance de Ambroise-Jean Dubernet, son beau-frère demeurant à Bayonne.
D'autre part Victoire Labarthe, ménagère, fille majeure et légitime de feus Pierre Labarthe et Marie Larroumieu, procédant et stipulant de son chef, avec l'assistance de Bernard Labarthe, son frère, Pierre Larroumieu son oncle, les trois demeurant à Leren et de Marie-Victoire Lartigue veuve Labarthe, sa tante demeurant à Sorde
Lesquelles parties ont arrêté de la manière suivante, les conventions du mariage projeté entre les dits Jean-Baptiste Larran et Victoire Labarthe.Les futurs époux adoptent le régime de la communauté réduite aux acquets seulement.Le dit Jean-Baptiste Larran, futur epoux déclare que son avoir consiste dans le quart du moulin d'Ermont situé à Bardos et des terres de toute nature en dépendant.La future épouse se constitue de son chef:
1° La somme de Deux mille francs provenant du prix d'une cession-transport de droits successifs, qu'elle a consentie en faveur du dit Bernard Labarthe son frère, suivant acte passé ce jour devant le notaire soussigné et qui sera enregistré avec les présentes; laquelle somme elle a, à l'instant réalisée en espèces d'argent de cours en mains du dit Jean-Baptiste Larran, futur époux, Dont quittance.
2° Les meubles et objets mobiliers dont le détail suit : Un lit composé d'une paillasse, d'une coete, d'un traversin garnis de plume, d'un matelas garni de laine, d'une couverture de laine et d'une autre de coton, rideaux, tour et courte-pointe en coton, six draps de lit de lin, douze autres de l'entremêlé, trente serviettes, trois nappes de lin, six essuie-mains de lin, trois autres de l'entremêlé, trente mouchoirs de poche, dix-huit chemises, une armoire cabinet et un vestiaire conforme à l'état de la future épouse. Lequel ameublement évalué à la somme de Cinq cents francs, sans que cette estimation opère vente au futur époux, sera livrable à ce dernier la veille de la bénédiction religieuse du mariage qui en vaudra quittance.
Dont acte. fait et passé au dit Peyrehorade, en l'étude, le Quatre Novembre mil huit cent soixante-six, témoins les sieurs Joseph Rigolaine et Pierre Laussade, menuisiers, les deux demeurant au dit Peyrehorade, lesquels ont ci-signé avec le futur époux et Dubernet, ce que n'ont fait la future épouse et les autres parties et assistans pour ne savoir comme elles l'ont déclaré de ce, requises par le notaire soussigné qui a fait lecture aux parties, assistans et témoins du présent contrat de mariage et des articles 1391 et 1394 du Code Napoléon.

Larran, Rigolaine, A Jean Dubernet, Laussade
Garay nre