N° 1 - Mariage à Gahaing

L'an mil huit cent soixante-quatre, le quatre février, à onze heures du matin, par devant nous Pierre Lassalle, Maire Officier de l'Etat civil de la Commune de Leren, Canton de Salies, département des Basses-Pyrénées, sont comparus en notre maison commune, Etienne Larrat, cultivateur, âgé de vingt-cinq ans, né dans cette commune le vingt-deux Juillet mil huit cent trente-huit, fils légitime majeur de Bernard Larrat ici-présent et consentant, cultivateur, âgé de soixante-quatre ans et de Jne Marie Canton, ménagère âgée de soixante-deux ans, les trois domiciliés de cette commune;
Et Dlle Marie Duboué ménagère, âgée de vingt-deux ans, née dans la commune de Sorde, Canton de Peyrehorade, le onze Avril mil huit cent quarante-un d'après l'extrait de son acte de Naissance à nous représenté, fille légitime majeure, de Bernard Duboué, cultivateur, âgé de soixante-trois ans, ici-présent et consentant et de Françoise Berretrot, ménagère âgée de soixante trois ans; les trois domiciliés de la commune de Sorde canton et département susdits, lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entr'eux et dont les publications ont été faites dans cette commune, savoir : la première le dimanche trois Janvier dernier, et la seconde le dimanche suivant dix du même mois à l'heure de midi; pareilles publications ont été faites au dit Sorde les mêmes jours et heures. Aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée non plus qu'à Mr le Maire de Sorde comme il conste du certificat ci-annexé, nous avons demandé aux futurs époux et aux personnes qui autorisent le mariage, s'il a été fait de contrat de mariage destiné à en régler les conditions civiles les parties nous ont répondu, qu'un contrat de mariage a été passé le six Janvier dernier, devant Me de Montval Notaire à Hastingues (Landes) et elles nous ont remis à l'appui de leur déclaration, le certificat du dit notaire rétenteur suivant les prescriptions de la loi du 10 Juillet 1850, lequel sera joint aux pièces annexées. Faisant droit à la réquisition qui nous est faite, après avoir donné lecture des pièces ci-dessus mentionnées et du Chapitre VI du code civil (intitulé du mariage) nous avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme; chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi qu'Etienne Larrat et Marie Duboué sont unis par le mariage. De tout quoi, dit et fait publiquement, nous avons dressé acte en présence des sieurs Thomas Larrat cultivateur, âgé de quarante-huit ans, cousin à l'époux, Pierre Berretrot, instituteur âgé de quarante-cinq ans, les deux domiciliés de cette commune, Pierre Duboué, frère à l'épouse, cultivateur âgé de trente-quatre ans, Jean-Baptiste Maye, cultivateur, âgé de vingt-un ans, voisin à l'épouse, les deux derniers domiciliés du dit Sorde, témoins qui l'ont signé avec nous ce que n'ont fait les autres parties pour ne savoir, de ce faire requis interpellés par nous après lecture.

Maye, duboué, Berretrot, Larrat
Lassalle