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Quittance (entre Jean-Pierre Vignau, Marie Larrature et François Peyranère)

  • Date: 15/02/1868
  • Lieu: Lasseube (64) - maison Bauix

[La transcription peut comporter des erreurs]


Par devant nous Joseph Sarrailhé, gradué en droit, notaire à la résidence de Lacommande, canton de Lasseube, arrondissement d'Oloron; département des Basses-Pyrénées et les témoins bas-nommés.
Ont comparu:
Le sieur Jean-Pierre Vignau, prénommé le plus habituellement Pierre et Marie Larrature, son épouse, judiciairement séparée de biens; mais néanmoins de lui assistée et autorisée; les deux cultivateurs ayant demeuré à Aubertin et actuellement demeurant et domiciliés à Pau;
Lesquels reconnaissent avoir reçu du sieur François Peyranère, propriétaire-cultivateur, demeurant et domicilié à Aubertin, ici présent, stipulant et acceptant la somme de deux cent six francs cinquante centimes que ce dernier leur a tout présentement comptée et payée en numéraire du cours de ce jour et qu'ils ont prise, vérifiée et retirée à la vue de nous notaire et témoins.
Ils reçoivent la dite somme comme suit :
1° deux cents francs en paiement et à compte de celle de mille francs résidu de celle de deux mille francs, prix de la vente d'une pièce de terre nature de labourable et pré sise à Aubertin par les dits mariés Vignau, consentie en faveur du dit Peyranère par contrat de nous retenu en minute, le vingt-deux Juin mil-huit cent soixante-cinq enregistré, transcrit au bureau des hypothèques d'Oloron, le premier Juillet suivant, vole 221, n°62 et inscrit d'office le même jour au vole 345, n°28, et 2° six francs cinquante centimes pour les intérêts courus depuis le vingt-deux Juin dernier à ce jour de la dite somme principale de deux cents francs présentement reçue.
Au moyen du présent paiement le prix de la vente de la sus dite pièce de terre demeure réduit à celle principale de huit cents francs dont les intérêts de laquelle courront au taux légal conformément aux prescriptions du dit contrat de vente à partir du vingt-deux Juin dernier.
Il demeure expliqué pour mémoire que par deux quittances à notre rapport des treize Juillet et quatre Septembre mil-huit cent soixante-cinq enregistrées, le prix de la dite vente fut réduit à mille francs.
Les mariés Vignau déclarent 1° qu'ils vont employer aujourd'hui même la somme principale de deux cents francs qu'ils viennent de recevoir ci-dessus à la payer à Monsieur Abraham Levy, coiffeur, demeurant à Pau, comme condition d'un traité d'apprentissage qui va être passé après le présent acte et qui sera soumis avec lui à l'Enregistrement au même instant entr'eux et le dit Mr Abraham Levy, et par lequel traité ce dernier s'oblige d'apprendre le métier de coiffeur au sieur Eugène Vignau, fils mineur des dits mariés Vignau, 2° qu'ils s'obligent de faire dans le dit traité mention de l'origine des deniers ci-dessus payés conformément aux clauses et conditions du contrat de vente du dit jour vingt-deux Juin mil-huit cent soixante-cinq, par lequel contrat il fut stipulé que les mille francs restant dus et sur lesquels Peyranère donne présentement un à compte de deux cents francs resteraient entre les mains de ce dernier, à cause du vingt-unième de dotalité dont la pièce de terre vendue se trouvait frappée; le paiement desquels mille francs pourrait néanmoins avoir lieu dans l'un des cas déterminés par l'article 1556 du Code Napoléon, comme l'est par exemple celui du traité d'apprentissage qui va avoir lieu et par lequel les mariés Vignau donnent ces deux cents francs au dit Mr Abraham Levy, dans l'intérêt et pour l'établissement de leur enfant mineur.
Dont acte:
Fait et passé à Lasseube, maison Bauix où je me suis transporté sur la réquisition des parties le quinze Février mil-huit cent soixante-huit; présents et témoins les sieurs Jacques Lapaguère et Michel Plaa, cultivateurs, demeurant et domiciliés à Lasseube; lesquels ont signé avec le dit Vignau et nous notaire, non les autres pour ne savoir écrire ni signer ainsi qu'elles l'ont déclaré de ce faire interpellées individuellement par nous dit notaire le tout après lecture faite. - Signés à la minute: Vignau, Lapaguère, Plaa et Jh Sarrailhé, notaire.
Enregistré à Monein, le vingt-huit février 1868, fo 70 ro ce 4. 5; reçu un franc dix centimes, décime seize centimes. Signé : Darcet.
Collationné cette expédition pour le sieur François Peyranère.

Jh Sarrailhé nore


ÉTUDE DE Me J. SARRAILHÉ NOTAIRE A LACOMMANDE CANTON DE LASSEUBE (Basses-Pyrénées)
Du 15 février 1868
Quittance par Jean-Pierre Vignau & Marie Larrature mariés de Pau
En faveur
de françois Peyranère d'aubertin
Somme 206f50