A Madame
Hiard Née Cabiro
sur son bien
par St Severà Audignon
Ma chere Irma,
Malgré l'agitation et les peines d'Esprit que j'ai eu a suporter pendant deux a trois Jours d'un orage moral produit par l'hypocrisie la plus caractérisée et puis-je dire la plus révoltante, je me porte bien; J'ai tout suporté avec calme et résignation : aprés cette tempete a succedé un calme, une soumission la plus douce. est elle sincere ? y croira qui voudra.
Je ne puis tracer sur le papier un detail aussi dégoutant : le souvenir m'en attriste. Je t'en rendrai compte l'orsque J'irai te voir.
J'ai fini les graisseries, je n'ai que le cochon à vendre, et achetter un nourri. Je n'ai pu t'envoyer le Jambon hier, a raison du tems pluvieux qui n'a pas cessé de toute la Journée. tu le recevras la semaine prochaine.
Je ferai ensorte d'aller à Guibat la semaine prochaine, Je ne puis pas te fixer le Jour, ni comment Je m'i rendrai.
Fais mes amitiés à Emile, et je vous Embrasse a tous deux de coeur.
Ton affectionné Pere.
Clermont le Jeudi matin 11 Janvier 1849
N° 1
11. Janv. 1849
Relative à M
r Cabiro