28 8bre 1840. - N° 385

Pardevant Vivensang, notaire à la résidence de Peyrehorade, chef-lieu de canton, troisième arrondissement du Département des landes.D'une part : Jeanne Barets épouse de Pierre Barets, de lui présent autorisé, propriétaires-cultivateurs, domiciliés à Saint-cricq-du-Gave.
D'autre part : sieur Pierre Barets, propriétaire cultivateur, domicilié au dit Saint-cricq-du-Gave.
Lesquels sont convenus de l'échange suivant.
Les dits Jeanne Barets abandonne avec toute garantie au dit Pierre Barets, son frère, pour en jouir en pleine propriété à dater du onze du mois prochain, tous les droits généralement quelconques qu'elle peut amander, soit en vertu du partage passé devant Me Vivensang, prédécesseur immédiat du notaire soussigné, le vingt sept juillet mil huit cent vingt cinq, Enregistré, soit comme co-héritière d'anne d'andreve, sa mère, soit enfin en vertu de quelques titres & pour quelque cause que ce soit, à la maison dite Larmanou et au jardin en dépendant, situés à Saint-cricq-du-Gave. Les droits immobiliers abandonnés sont estimés donner un revenu annuel de vingt francs au capital de quatre cents francs.
Le dit Pierre Barets abandonne, avec toute garantie à la dite Jeanne Barets, sa soeur, pour en jouir en pleine propriété à dater du onze du mois prochain, la maison dite Ramond, le jardin en dépendant et environ sept ares de labourable à les prendre à suite du jardin, sur pièce de plus forte contenance : le dit lopin déjà borné par les parties. Ces immeubles sont situés aussi à Saint-Cricq-du Gave & donnent un revenu annuel de vingt francs au capital de Quatre cents francs. - Ils sont devenus propres au dit Pierre Barets, aux termes du partage plus haut mentionné.
Cet échange a lieu, sans soulte ni retour.
Pour Garantir au dit sieur Barets la paisible possession de l'immeuble par lui reçu & le remboursement de sa valeur à estimer ultérieurement, ainsi que le payement de Domages intérêts, le tout exigible lors et en cas de toute éviction, la dite Jeanne Barets affecte spécialement les immeubles qui lui ont été abandonnés par son dit frère, & ce sans préjudice du privilège réservé par la loi à ce dernier.
Dont acte fait à Peyrehorade, en l'Etude, l'An mil huit cent quarante & le vingt huit octobre, en présence de sieur Bertrand Labaste & Antoine Daix, appariteurs, domiciliés au dit Peyrehorade, témoins qui ont signé avec Barets, mari de Jeanne, et le notaire, ce que n'ont fait les frère & soeur Barets, pour ne savoir écrire, à ce qu'ils ont déclaré, de ce interpellés par le dit notaire, le tout après lecture.

barets, Labaste, Daix
Vivensang note